lundi 11 novembre 2013

7h42

Demain, un projet emballant commencera, qui au final récompensera un chanceux dans ce défi de taille, mais qui offre une chance inouïe!
Le lancement du concours Instagram Les matins infidèles du MNBAQ offre la chance d'exposer l'œuvre d'un iphonegraphe composée de ses dix clichés, tous captés à 7h42, du 12 novembre au 21 novembre. Wow, quelle opportunité!

crédit MNBAQ


Le phénomène de prendre une photo par jour se fait avant tout dans le plaisir, puisqu'il n'y a aucune récompense, ni sanction pour ces milliers de personnes qui partagent avec la communauté Instagram. 
Cette fois-ci, la difficulté, c'est de respecter l'heure à laquelle effectuer la prise de vue, à 7h42.
Bien sur rien empêche quiconque de prendre sa photo la veille et la publier à 7h42... Tel le "protocole" le mentionne, mais personnellement je trouve que ça enlève du charme de contourner cette règle.
Dans quelle optique lancer sa "démarche ", avec notre quotidien à première vue banale ou des mises en scène soigneusement préparée ? On a l'embarras du choix... !
Qu'est-ce qui peut bien avoir d'intéressant tous les jours à cette heure? La lumière, le lieux qu'on se trouve lors d'un trajet de bus, la météo ou notre routine, peut importe toutes ses réponses sont bonnes c'est à nous de choisir.
J'ai bien hâte de voir la vision des participants, tous les jours même heure, même poste.

Le choix de ce thème est en lien avec une exposition débutant le 7 novembre, qui réfère au film Les matins infidèles, où un photographe doit fournir à un écrivain une photographie par jour, prise à 8h pendant un an. Cette règle lui échappera, c'est ainsi qu'il crée alors des mises en scène pour contourner cette entente. Un film que je n'ai pas encore vu, que j'écouterai peut-être prochainement pour m'inspirer.

Je voulais aussi souligner le côté avant-gardiste que le Musée National des Beaux-Arts du Québec choisi de mettre en avant-plan. Par cette nouvelle méthode d'expression qu'offre les nouveaux média, une nouveauté au musée qui laisse aussi une place aux "communs des mortels" d'exposer entre ses murs, et de laisser tomber le côté historique et d'être à pieds joints dans l'ère du temps. J'apprécie grandement leur exposition lorsqu'il laisse le livre d'histoire de côté et nous présente des œuvres nouvelles pour que les visiteurs expérimentent les œuvres de leur époque.

À demain, 7h42

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