vendredi 6 février 2015

Au paradis

Ouiiii l'album de Jean Leloup, vous le savez sûrement, est sorti cette semaine! C'est la joie! 
Moi quand j'aime, j'aime! Jean Leloup, je l'aime. Avec ce personnage, on ne sait jamais à quoi s'attendre et j'embarque! J'ai cette qualité: ne pas avoir peur de l'inconnu.


Une longue histoire que je vais vous résumer comme suit:

Au Début des temps, en 1990, je suis en première année, et cette chanson entraînante tourne en boucle à la radio. Je l'aime sans réellement comprendre le texte et le passage du porte-avion...

Encore loin de la Décadence, à la fin de mon primaire, j'apprécie I Iost my baby, en cachette, après un commentaire de mon père disant qu'il n'aimait pas cette chanson. (Tout comme j'ai acheté la "cassette" de L'heure JMP, en cachette avec mon argent de poche, aucune idée d'un tel acte mais difficile de s'affirmer côté musique en 96.) 

Maintenant au secondaire, une époque qu'on ne sent pas toujours comme La plus belle fille de la prisonBertha ou cette Isabelle. Par chance, La fin du monde est à 7h avec Blanchet et Labrèche.

La Vie est laide durant quelques années, préférant ne pas faire de Ballade à Toronto.  Le Roi se meurt disparu de mon radar avant de brûler sa guitare en Monkey's suicide.

J'ai fais Ma poupée de porcelaine, je ne suis pas allée le voir lors de ses derniers spectacles. Laisse-moi avant que je m'en aille, comme quoi L'amour est sans pitié.

Suite aux Remords du commandant: Mille excuses Milady, je me suis réconciliée par l'entremise de Massoud Al-Rachid et son livre Noir destin que le mien.

Tel un Dr. Jekyll and Mr. Hyde, il y a eu ce Jean Leclerc et sa Mygale jaune nous emportant à Mexico. Nous ne pouvions pas aller à Alger puisqu'il y avait trop de Coquerelles du ciel et No money no home pour Barcelone.

Après quelques Printemps été, Dieu merci, la réincarnation existe pour Dead Wolf. Le monde est à pleurer sans lui.

En Jeune indien, je suis allée voir son retour lors de son Pow Wow, nullement offusquée du spectacle, les gens avaient été simplement soupe au lait, car il est vrai que le monde ne voulait pas se taire quand il voulait nous parler, mais bon, un rien créé un scandale... Je me souviens qu'à l'époque m'être exprimée sur mon blog du Voir à ce sujet, mais j'ai perdu ce billet. Les moments parfaits ont été lors de la chanson Le dôme, tout le monde la chantait à l'unisson, ça donnait le frisson.

Depuis, il n'y a pas une journée, euh non c'est pas vrai car il y a eu des journées entières que j'ai écouté seulement le nouvel album de Dumas (mon chouchou de classe). Je rectifie. Il a bien peu de journées où mon iTunes ne diffuse pas l'une de ses chansons.

Voilà, enfin, un Retour à la maison avec un nouvel album.
Je retrouve un Johnny Go vieillit, son visage a changé mais il sait toujours nous raconter une histoire.

Tel un Grand Héron, je l'ai apprivoisé toute la semaine avant de me décider à l'acheter. Je voulais que les chansons me trottent en tête tel qu'un Petit papillon

Le voyageur arrête à Paradis city, en espérant qu'il ne s'agit pas de notre dernière destination.

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